Réflexion

QUI N’EST PAS L’ENFANT PRODIGUE ?

JLa vie de famille lui tombe sur les nerfs, surtout son père avec ses conseils et parfois ses remarques et ses reproches. Il rêve d’aller dans le monde et de faire ce qu’il imagine que tout le monde fait. Il réclame son héritage, le père le lui donne à regret, et le voilà parti : « Libre, enfin !» La bourse s’amincit rapidement. Le garçon n’est plus libre de dépenser comme il veut : il n’a plus rien ! Il se retrouve sans ressources ; il ne sait rien faire et il est vite exploité. La faim lui rappelle la table familiale, puis ceux qui y sont. Il y revoit son père, son frère et même les principaux serviteurs.

Le père connaît la vie et il connaît son fils : il sait qu’il va revenir : il n’a aucune idée de la valeur de l’argent et ne pourra pas en gagner. Il ne cesse pas d’attendre son enfant, il l’aperçoit au loin et c’est lui qui court se jeter à son cou, mettant bien vite un terme à des excuses dont il ne sait que faire !

Le fils croyait que l’attitude de son père l’empêchait de vivre : il découvre enfin l’amour plein d’expérience et de patience, l’amour d’un père qui souhaite que son enfant donne un sens à sa vie et soit heureux.

« Je meurs de faim !» L’enfant de Dieu n’est rien sans son Père, comme Adam et Ève, qui découvrirent qu’ils étaient nus quand ils se sont cachés de Dieu.

Le fils demande à être traité comme un serviteur ; le père le rétablit à son rang dans la famille. À l’autre fils qui dit : ton fils que voilà, le père répond ton frère que voilà. Enfant de Dieu, on l’est pour toujours. Qu’ils soient près ou loin de Dieu, mon frère ou ma soeur sont pour toujours de la famille du Père, donc de la mienne. Quand nous sommes tentés de critiquer l’accueil et le pardon de Dieu envers certaines personnes, nous oublions qu’il est notre Père. Nous oublions que, même dans la maison, notre coeur est parfois loin du coeur de Dieu. Nous oublions que l’autre est notre frère ou notre soeur et que, comme le frère du prodigue, nous avons plus que nous ne l’imaginons, un humble retour à faire, si nous voulons entendre le Père nous dire : « Mon enfant !»La vie de famille lui tombe sur les nerfs, surtout son père avec ses conseils et parfois ses remarques et ses reproches. Il rêve d’aller dans le monde et de faire ce qu’il imagine que tout le monde fait. Il réclame son héritage, le père le lui donne à regret, et le voilà parti : « Libre, enfin !» La bourse s’amincit rapidement. Le garçon n’est plus libre de dépenser comme il veut : il n’a plus rien ! Il se retrouve sans ressources ; il ne sait rien faire et il est vite exploité. La faim lui rappelle la table familiale, puis ceux qui y sont. Il y revoit son père, son frère et même les principaux serviteurs.

Le père connaît la vie et il connaît son fils : il sait qu’il va revenir : il n’a aucune idée de la valeur de l’argent et ne pourra pas en gagner. Il ne cesse pas d’attendre son enfant, il l’aperçoit au loin et c’est lui qui court se jeter à son cou, mettant bien vite un terme à des excuses dont il ne sait que faire !

Le fils croyait que l’attitude de son père l’empêchait de vivre : il découvre enfin l’amour plein d’expérience et de patience, l’amour d’un père qui souhaite que son enfant donne un sens à sa vie et soit heureux.

« Je meurs de faim !» L’enfant de Dieu n’est rien sans son Père, comme Adam et Ève, qui découvrirent qu’ils étaient nus quand ils se sont cachés de Dieu.

Le fils demande à être traité comme un serviteur ; le père le rétablit à son rang dans la famille. À l’autre fils qui dit : ton fils que voilà, le père répond ton frère que voilà. Enfant de Dieu, on l’est pour toujours. Qu’ils soient près ou loin de Dieu, mon frère ou ma soeur sont pour toujours de la famille du Père, donc de la mienne. Quand nous sommes tentés de critiquer l’accueil et le pardon de Dieu envers certaines personnes, nous oublions qu’il est notre Père. Nous oublions que, même dans la maison, notre coeur est parfois loin du coeur de Dieu. Nous oublions que l’autre est notre frère ou notre soeur et que, comme le frère du prodigue, nous avons plus que nous ne l’imaginons, un humble retour à faire, si nous voulons entendre le Père nous dire : « Mon enfant !»

Jean-Louis Courchesne, s.m.m.