Historique

CENTRE MARIAL MONTFORTAIN de Montréal.

Il devait être le couronnement de toutes les œuvres montfortaines en terre canadienne. Sous un même toit, dominé par une tour-symbole d’une centaine de pieds, on rêvait de rassembler:

  • Un Sanctuaire dédié a Marie Reine des Cœurs, situé sur la plus longue artère de Montréal.
  • Une maison d’accueil pour une centaine de retraitants;
  • Une résidence de prédicateurs;
  • Le siège de la Revue  » Marie Reine des Cœurs qui deviendra  » Regard de foi »;
  • Le site d’une librairie religieuse spécialisée en mariologie,
  • Le siège de l’administration provinciale – Dorval étant devenu « trop petit »; bref le  » centre  » de rayonnement et un signe concret de la présence et du message montfortains

Reste à voir maintenant la mise en place de ce monument.

Il restait maintenant au personnel désigné à donner un visage concret à ce nouveau centre. Les gardiens du sanctuaire l’ont fait à travers un style de célébrations toujours soignées, un style de prédication illustrée préparée en équipe, un style d’animation visuelle et entraînante, un style de prière inspirée par la vie plutôt que répétitive, et notamment un style de disponibilité entière pour les confessions ( de 9hOO à 2lhOO tous les jours) et les rencontres particulières. Là-dessus, le pouls du public ne trompe pas. Les gens venaient à milliers en fin de semaine (4000 en 1970). Un relevé-maison fait en novembre 1970 établit que les participants venaient de quatre-vingt-douze paroisses du diocèse de Montréal et de cinquante-deux paroisses de l’extérieur de Montréal. D’autres relevés subséquents confirmeront le même état de fait. Avec le temps également le sanctuaire deviendra un relais sur la route des pèlerins d’Ontario et des Etats-Unis.

La maison de retraite n’a pas connu le même destin. Après un départ fulgurant en 1961 (mille deux cents retraitants durant le carême), le centre d’accueil fait l’expérience de la fin de vague qui ralentit le mouvement des retraites fermées. De sorte que – à la fin des années 1960 – le mouvement s’arrête de lui-même. (*)

Bien qu’ayant subi de grandes transformations avec la démolition de la maison d’hébergement, la disparition de la librairie mariale et la cessation de publication de la revue  » Regard de foi « , le Centre marial montfortain demeure un lieu très vivant quoique plus modeste.. Nous y trouvons toujours le sanctuaire, et depuis quelques années, la Procure des missions montfortaines et la résidence des Pères et Frères montfortains.

(Extrait de  » Pour une histoire de la Montfortanie canadienne « , H.B. /2000)